Être à l’écoute de nos élèves au VAL, est tout à fait dans la ligne de ce que le document final du synode sur «les jeunes, la foi et le discernement vocationnel» recommande.
Le terme d’accompagnement d’abord réservé au domaine social (dans les années 90) s’est répandu aujourd’hui dans beaucoup de domaines. On parle d’accompagnement pédagogique, d’accompagnement psychologique, d’accompagnement thérapeutique, scolaire, professionnel, matériel...
Le Petit Robert dit: «accompagner, c’est se joindre à qqn pour aller où il va, en même temps que lui», c’est donc faire route avec quelqu’un, se mettre à son pas, pour lui permettre plus sûrement d’atteindre son but.
L’accompagnement spirituel se situe dans ce que j’ai dit de l’accompagnement en général, il a les mêmes bases, mais parler d’accompagnement spirituel introduit une dimension spirituelle à ce compagnonnage. L’accompagnement spirituel aide à reconnaitre l’Esprit de Dieu à l’œuvre au fil des jours, à approfondir sa relation à Dieu, à connaitre le Christ pour modeler sa vie sur la manière qu’il a d’être en relation avec son Père et avec les hommes. Il semble assez évident de dire que pour accompagner quelqu’un dans sa recherche de Dieu, cela suppose d’être soi-même dans une même démarche de foi.
Ce n’est pas par hasard que quelqu’un demande un accompagnement. C’est L’Esprit qui le pousse à cette démarche, même s’il l’ignore, et c’est sous la conduite de l’Esprit que les rencontres auront à se dérouler.
Pour conclure, Ce service est un appel incessant à la foi, dans la dépossession de ce que nous croyons sentir ou savoir, pour accueillir la liberté imprévisible de l’action de l’Esprit. C’est une manière d’être uni à Dieu dans l’exercice de cette mission, pour être comme les disciples de retour de mission (Luc 10), heureux de ce qu’ils font au Nom d’un autre, heureux d’avoir été appelés à ce service et heureux de ce qu’ils voient et de ce que cela leur révèle de Dieu.